En cas de coup dur, moins d’un chef sur deux est assuré de ne pas pouvoir compter sur ses subordonnés. En effet, 59% des femmes et 56% des hommes avouent qu’ils ne soutiendraient pas leur supérieur si celui-ci se trouvait dans une situation difficile.
Si ce supérieur est menacé de licenciement, c’est encore pire ! Ainsi, plus de 76% des Français déclarent ne pas prendre partie pour leur chef si son job et sa place sont en jeu.
Selon plus de 81% des personnes interrogées par Quapa, site de recrutement, un supérieur qui se retrouve dans une situation difficile n’est pas autant défendable qu’un autre salarié ou qu’un collègue exactement dans la même situation.
Cependant, si les Français sont peu solidaires de leurs chefs, ils ne sont pas pour autant agressifs envers eux. En effet, plus de 64% déclarent qu’ils ne participent pas à attaquer leur supérieur si celui-ci est dans une situation délicate.
Que ce soit pour le soutenir leur chef ou pour l’attaquer, les Français semblent craindre de subir des représailles de la part de leur hiérarchie, qu’elle que soit leur réaction. C’est ce que pensent plus de 57% des personnes interrogées.
Dans le cadre d’un soutien ou d’une attaque contre leur chef, les Français préfèrent dans les deux cas rester discrets. Ainsi, 68% peuvent apporter une aide secrète à leur chef et 56% livrer une bataille silencieuse contre leur supérieur.
…Faute d’un travail sur soi ?
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Méthodo : sondage Quapa effectué auprès de 4,5 millions de candidats, janv 2019
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