Le confinement a consacré le suréquipement, le surstockage de produits, essentiellement alimentaires et d’hygiène dans un premier temps, puis de loisirs et de travail trois semaines plus tard.

Mais, comme le précise une enquête Cetelem, malgré ces équipements, ces objets, « les Français redoutent certains aspects du confinement et notamment le manque d’interactions sociales (53%), la prise de poids (42%), le besoin de consulter un médecin (42%) ou encore la déprime (38%) et les difficultés à se détendre (38%). Des craintes qui sont par ailleurs largement exprimées par les jeunes, que la peur de l’ennui assaille beaucoup plus que la moyenne (57% contre 37%). »

Les achats de précaution ne solutionnent pas le mal être

Je suis convaincu que le confinement va amplifier les souffrances, les angoisses, les peurs récurrentes, les passages à vide, les sensations de lassitude ; et pas seulement chez les personnes « fragiles ».

Parallèlement, un étrange sentiment est relevé par nos patients : celui de ne pas avoir travaillé, ou d’avoir travaillé à temps partiel très réduit, mais de ne pas avoir pu se « reposer » ; d’autres, ayant télétravaillé, reconnaissent avoir sur-travaillé, s’être réfugiés dans leur écran pour oublier la pression familiale et conjoncturelle.

En sortie de confinement, la lassitude, la fatigue, les tensions, les regrets, les traumatismes seront à gérer et à déstocker, pour un futur plus serein.

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Enquête réalisée par Harris Interactive en ligne du 20 au 24 mars 2020. Échantillon de 1 536 personnes, représentatif des Français âgés de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e).


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